Et quand tout ne coule pas de source ?


 

Au départ, parfois….

 

Mamelon et/ou sein douloureux

 Plusieurs origines sont possibles :

  • irritation, crevasse
  • infection virale, bactérienne ou fongique (champignon ou mycose)
  • spasme vasculaire
  • canal lactifère obstrué, engorgement, mastite.

La douleur peut survenir au début de la tétée, pendant ou à distance.

En pareilles situations, vous pouvez ressentir: une démangeaison, une douleur vive, comme des « coups de couteau », comme si « on déchirait vos tissus », comme « une brûlure vive et allant parfois jusque dans le dos » ou comme « une douleur sourde et battante ».

La consultation avec un spécialiste conduira à un diagnostic et à un traitement adapté.

 

Les crevasses

C’est une cause fréquente d’arrêt de l’allaitement au cours du premier mois. Ce sont de petites coupures ou gerçures sur le mamelon, qui sont dues principalement à une mauvaise position de la bouche du bébé lors de la tétée. Généralement, la douleur induite par une crevasse a lieu en début de tétée ; si la douleur persite entre les tétées, même sans le frottement des vêtements, il se peut qu’il y ait une infection de celle-ci ou un spasme vasculaire.

 

Que faire ?

  • La première des choses à faire est de revoir la position du bébé au sein et surtout la prise du sein par votre bébé. Une prise de sein corrigée peut permettre un soulagement immédiat et suffisant de la douleur et mener à la guérison rapide de la crevasse. Il est fréquent d’avoir besoin d’un professionnel pour se faire aider.
  • Il est intéressant d’appliquer votre lait sur le mamelon : votre lait est rempli d’anticorps minimisant le risque d’infection de votre crevasse et de facteurs de croissance qui régénèrent la peau. Il a un pouvoir cicatrisant.
  • Vous pouvez utiliser des crèmes à base de lanoline qui maintiennent l’hydratation de la peau du mamelon. Si la crevasse s’est infectée une préparation magistrale prescrite par votre médecin ou votre sage-femme pourra vous aider.
  •  S’il est difficile d’obtenir une meilleure prise du sein ou si vous devez attendre avant de rencontrer un professionnel : vous pouvez utiliser temporairement un écran en silicone appelé également « bout de sein ».
  • Enfin, si votre douleur n’est que peu soulagée par tous ces moyens, l’utilisation d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires sur prescription médicale peut devenir nécessaire mais ne visera pas à obtenir la guérison.

 

En prévention

  • La prévention repose surtout sur la bonne position du bébé au sein dès le départ et la bonne prise de sein par la bouche du bébé, dès les premières tétées. Mais si vous avez des doutes, vous pouvez demandez conseil aux professionnels, aux associations de soutien à l’allaitement.
  • Vous pouvez également, à la fin de la tétée, étaler sur le mamelon et l’aréole un peu de colostrum ou de lait : c’est un produit naturel, dont l’odeur est familière au bébé, qui a bon goût et est efficace : ses facteurs anti-bactériens et de croissance sont protecteurs.
  •  Certaines mères utilisent les crèmes à base de lanoline en prévention des crevasses, même si cette efficacité n’a pas été démontrée.

 

Allaiter votre bébé ne devrait pas faire mal. Les deux ou trois premiers jours peuvent donner lieu à une sensibilité du mamelon. Mais dès le début de votre allaitement, si cette sensation est une douleur, il vous sera utile de demander l’aide d’un professionnel afin d’éviter l’apparition d’une crevasse ou d’une mauvaise prise de poids de votre bébé.

 

 

L’engorgement

L’engorgement est une accumulation de lait dans la glande mammaire. Le sein est gonflé, douloureux. Le mamelon peut être aplati, rendant la prise du sein plus difficile pour l’enfant et favorisant la survenue de crevasses. Votre lait peut avoir du mal à s’écouler.

 

Pourquoi ?

L’engorgement survient le plus souvent quand votre bébé ne boit pas « tout » le lait disponible au cours d’une tétée sur un seul sein au lieu des deux, ou peu de lait pris sur un des deux seins, mais également quand il change soudainement de rythme, tétée « sautée », il dort plus longtemps que d’habitude, ou encore si vous êtes en train de le sevrer.

La douleur peut vous inciter à moins donner le sein, ce qui aggrave la situation.

 

Que faire ?

  • La priorité est de permettre l’écoulement du lait par tous les moyens possibles : la tétée effectuée par votre bébé est le moyen le plus efficace de le faire ; si l’aréole n’est pas tendue, vous pouvez choisir d’utiliser un tire-lait, par exemple, si votre bébé n’est pas prêt à téter ou s’il a déjà pris tout ce dont il avait besoin. Ou bien, vous pouvez placer votre sein dans un bac d’eau chaude, moyen simple lorsqu’on n’a pas de tire-lait. Si vous tirez votre lait grâce au tire-lait, vous pouvez poursuivre avec une tétée au sein.
  • La position de la louve : bébé allongé sur le dos et la maman à « quatre pattes » au- dessus de son bébé penchée en avant pour donner le sein et la position en ballon de rugby pourront vous aider car elles facilitent l’écoulement du lait par la gravité.
la louve

position de la louve

  • Si l’aréole est très tendue, il se peut que votre bébé ne puisse pas attraper le mamelon : vous pouvez faire un assouplissement par contre-pression: posez deux doigts de chaque main, doigt dans toute sa longueur, autour du mamelon sur l’aréole en exerçant une petite pression vers l’arrière puis répétez l’opération en tournant circulairement avec vos doigts autour du mamelon. Cela va faire diminuer l’oedème (le gonflement), assouplira le mamelon et parfois même déclenchera un écoulement de lait ; ainsi votre bébé pourra prendre le sein plus facilement. Si cette façon de faire ne fonctionne pas pour vous, vous pouvez également utiliser la technique du verre : un verre d’eau chaude rempli appliqué sur le sein : un phénomène de ventouse induira l’écoulement de lait sans douleur.
  • L’application de froid, compresses froides, entre les tétées peut aider à diminuer l’œdème (gonflement) et soulager la douleur. Vous pouvez aussi utiliser des feuilles de choux verts ou frisés ou des cataplasmes d’argile verte en alternance pour diminuer l’oedème.
  • Pensez à porter un soutien gorge bien adapté, pas trop petit, et qui offre un bon soutien.
  • Des antalgiques ou anti-inflammatoires sur prescription médicale peuvent être nécessaires pour vous soulager.
  • Si l’engorgement persiste au delà de 24H ou s’aggrave : consultez rapidement un professionnel compétent en allaitement, pour éviter la survenue d’une mastite.

 

En prévention

  • Une bonne position du bébé au sein est primordiale.
  • La meilleure prévention repose sur un allaitement à la demande et sans restrictions: allaitez dès les premiers signes d’éveil, avec des tétées fréquentes et efficaces, sans limitation de leur nombre ou de leur durée. Si l’un de vos seins ou les deux ne sont pas suffisamment souples après ou entre les tétées, il est important d’exprimer votre lait manuellement ou avec un tire-lait pour obtenir une sensation de confort dans les seins. Si vous arrêtez l’expression dès que votre confort est atteint, il n’y a pas de sur-stimulation de votre lactation.
  • Ne portez pas de soutien gorge ou de vêtements trop serrés.

 

Par la suite, parfois….

Certains problèmes peuvent nécessiter un suivi médical, sans être pour autant une cause d’arrêt de l’allaitement.

 

La mastite

La mastite, souvent appelée à tort lymphangite, est une inflammation du sein avec ou sans infection. Vous avez de la fièvre et souvent avec frissons et courbatures, vous vous sentez fatiguée ; une partie du sein est douloureuse et plus ou moins indurée, parfois elle peut même être rouge. Votre bébé peut refuser la tétée, le lait ayant un goût salé. Les causes les plus fréquentes sont la conséquence d’un engorgement insuffisamment pris en charge ; elle peut être due aussi à une pression permanente sur le sein, comme par exemple un soutien gorge trop serré, ou alors à une infection favorisée par la pré-existence d’une crevasse, déjà guérie ou non.

 

Que faire ?

  • Il vous sera toujours utile de vérifier la prise du sein par votre bébé.
  • La priorité est d’assurer un draînage efficace et fréquent du sein atteint, sans oublier l’autre sein pour autant ! C’est le seul traitement de première intention ayant prouvé son efficacité.
  • Il n’y a pas, a priori, de raison d’arrêter l’allaitement au sein; les cas où le lait risque d’infecter votre bébé sont rarissimes ; au contraire, votre bébé est celui qui drainera le mieux votre sein !
  • Donc, surtout, poursuivez l’allaitement en augmentant le nombre de tétées ou en exprimant le lait à l’aide d’un tire-lait, selon ce qui est réalisable pour vous. La poursuite de l’allaitement est primordiale sur le sein atteint jusqu’à normalisation, pour éviter une complication. Il est préférable de commencer les tétées par le sein concerné.
  • N’hésitez pas à changer de positions pour un meilleur drainage de toutes les zones du sein.
  • Vous pouvez utiliser une application permanente de chaud : cela peut aider la plupart des mères : bouillotte, poche chaud/froid vendue en pharmacie. Le froid peut aussi soulager la douleur, ainsi que les feuilles de choux en diminuant l’oedème (gonflement).
  • Vous pouvez vous rapprocher d’un prescripteur qui vous donnera un anti-douleur ou un anti-inflammatoire si nécessaire.
  • La situation doit s’améliorer en 12 ou 24 heures ; si tel n’est pas le cas, il est indispensable de consulter un professionnel compétent en allaitement, sage-femme ou médecin, une antibiothérapie peut être nécessaire.
  • Si la situation s’améliore en 24 heures, poursuivez ces conseils encore pendant 24 heures, si cela continue à s’améliorer, tout va rentrer progressivement dans l’ordre en poursuivant la vigilance sur la fréquence et l’efficacité du drainage par des tétées et/ou par l’expression du lait.
  • Le repos est un moyen important pour éviter l’infection. Si vous vivez cette situation, essayez de vous faire aider le plus possible pour gérer le quotidien.
  • Lavez-vous régulièrement les mains avant les tétées et/ou l’expression de lait  pour éviter les surinfections.

 

En prévention

  • Une conduite de l’allaitement en contact peau à peau, en proximité avec l’enfant, tétées fréquentes et efficaces, prise optimale du sein. Ce sont donc les mêmes conseils que pour la prévention des engorgements.
  • Attention à ne pas négliger l’apparition d’un engorgement, d’une crevasse.
  • Avoir des vêtements, notamment le soutien gorge, pas trop serrés.

 

 Attention ! Si la fièvre est forte d’emblée, il est nécessaire de consulter rapidement votre médecin ou votre sage-femme, veillez à drainer fréquemment et efficacement et ne prenez pas de vous-même un anti-inflammatoire.

 

L’abcès du sein

Comme le phénomène est très douloureux, impressionnant et inquiétant pour les mères qui l’ont vécu, c’est un problème souvent très présent dans les esprits.

C’est pourtant une complication rare. Le plus souvent, c’est la complication de la mastite non ou mal traitée, notamment lorsqu’il a été préconisé un arrêt de l’allaitement. L’abcès est une accumulation localisée de pus qui se forme dans une partie du sein qui ne peut se drainer par une ouverture naturelle. Vous avez une mastite qui ne s’améliore pas ou vous avez une forte fièvre, des courbatures, une grande fatigue, et une partie du sein est rouge, douloureuse et indurée, luisante avec la peau distendue, tous ces signes peuvent être liés à un abcès.

Dans ce cas-là, consultez immédiatement un professionnel afin de débuter un traitement rapidement : antibiothérapie et drainage de l’abcès par aspiration à l’aide d’une aiguille fine guidée sous échographie ou intervention chirurgicale.

Dans la mesure où les conditions le permettent comme votre organisation personnelle, votre disponibilité, l’allaitement peut être continué sur le sein qui n’est pas concerné. Très peu d’antibiotiques sont contre-indiqués avec l’allaitement maternel. Votre médecin ou votre sage-femme sont là pour vous conseiller et vous indiquer la meilleure médication qui préservera la continuité de votre allaitement.  

 

La mycose du sein associée ou pas au muguet du bébé

C’est une affection fréquente mais souvent méconnue qui atteint les seins maternels et parfois la bouche de l’enfant ; elle est due à des champignons microscopiques, le plus souvent des Candida Albicans.

 La mycose se manifeste le plus fréquemment par des douleurs et/ou des brûlures intenses et/ou des démangeaisons et parfois  des lésions du mamelon et de l’aréole avec une desquamation et un aspect vernissé. Ces démangeaisons  surviennent pendant la tétée mais peuvent persister entre les tétées. Le bébé peut présenter des signes de mycose : muguet dans la bouche (lésions blanchâtres, luisantes sur la langue, l’intérieur des joues et les lèvres), avec parfois des douleurs à la succion et parfois associé à un érythème fessier.

 

Que faire ?

  • Consultez sans attendre, car la guérison dépend d’un traitement qui sera local ou général. Il est important de traiter simultanément vos seins et la bouche du bébé, qu’il ait ou non du muguet, sans arrêter l’allaitement. Malgré le traitement, la douleur chez la mère ne disparaît pas toujours tout de suite, le prescripteur choisira avec vous un antidouleur.
  • Une hygiène rigoureuse pour tout objet en contact avec la bouche du bébé et avec vos seins, prévient la réinfection. Si vous utilisez un tire-lait, des tétines de biberon, des sucettes. faites-les bouillir environ 20 minutes, chaque jour. Les coussinets d’allaitement doivent être jetés après chaque tétée ; ceux en tissu, doivent être lavés à 90 °.
  • Le lait exprimé durant cette période, peut être donné à l’enfant, mais on ne doit pas le conserver pour le lui donner ultérieurement.

 

L’infection bactérienne

Encore moins présente dans les esprits que la mycose, elle est pourtant une des causes fréquentes de ces douleurs vives, intenses, à type de brûlure qui perdure entre les tétées.

Pour traiter, il est important de faire évaluer la situation par un professionnel qui sra amené à prescrire une antibiothérapie locale ou générale, sans pour autant avoir à interrompre l’allaitement.

 

Les fortes éjections de lait

Paradoxalement, alors que vos seins regorgent de lait, vous pensez en manquer.

Les tétées sont rapides, agitées, peuvent être rapprochées, vous pouvez trouver votre bébé goulu, votre bébé peut être agité pendant ou après celles-ci. Votre enfant vous paraît insatisfait, peut présenter de nombreux signes de digestion difficile : coliques, rots, régurgitations. Ses urines sont abondantes, ses selles parfois vertes et mousseuses. Vos seins ont tendance à être « inconfortables », les mamelons douloureux. Ce phénomène est encore mal connu, mais il existe des techniques qui peuvent vous aider à gérer cette situation :

La priorité est que le débit soit moins fort :

  • pour certaines mères ou certains bébés, modifier la position peut être suffisant. On favorisera la position transat « BN » qui ralentit le flux de lait en luttant contre la gravité ou la position allongée que certains bébés apprécieront car ils laisseront couler le lait à la commissure des lèvres.
  • pour beaucoup, ce n’est pas suffisant et le moyen le plus courant d’éviter le désagrément du flux rapide est de lui donner le sein dès sa demande. Puis, dès que le lait se met à couler fort, vous interrompez la succion et vous laissez couler les jets de lait. Vous remettez alors votre bébé au sein lorsque le lait ne s’écoule plus de lui-même. Cela permet généralement à votre bébé de connaître une tétée au débit tranquille et cela lui apprend à poursuivre la succion pour obtenir du lait, et non pas à « il suffit de semettre au sein pour que ça coule ».
  • parfois, le réflexe d’éjection fort est associé à une surproduction temporaire de lait. Dans ce cas, il peut être intéressant d’allaiter sur le même sein 2 à 3 tétées de suite. Cela va permettre de faire baisser la puissance du flux  et exprimer le lait de l’autre évitera l’engorgement, mais l’expression doit être modérée pour ne pas trop stimuler le sein. L’expression doit viser uniquement à rendre votre sein confortable. Il ne s’agit pas de drainer complètement, ce qui entretiendrait une hyperlactation.
  • il est important de surveiller la prise de poids hebdomadaire de votre bébé.
  • vous pouvez vous rapprocher des associations de soutien à l’allaitement et des professionnels de santé pour faire le point, ils vous aideront à trouver la meilleure solution pour vous.

 

Votre bébé refuse le sein

Votre enfant pleure quand vous le mettez au sein, s’agite et ne trouve pas le mamelon ou débute la tétée et rapidement refuse de téter, ou bien, il refuse complètement de prendre le sein. 

  • Selon le cas et l’âge de votre bébé, vous aurez peut-être l’impression qu’il vous rejette et n’aime pas prendre le sein, que vous n’avez plus assez de lait pour votre bébé qui s’énerve et s’agite ou bien qu’il souhaite se sevrer. 

Cette situation qui cause un vécu très douloureux et angoissant pour vous est souvent passagère.

  •  Ce n’est probablement pas un problème de quantité de lait si l’allaitement se passait bien jusque là, avec une bonne croissance et prise de poids de votre bébé.
  • en revanche, chez des bébés de 3 semaines à environ 3-4 mois, il est fréquent que ce problème soit lié à un réflexe d’éjection fort de votre lait, qui n’a pas encore été repéré ou géré.
  •  un refus peut aussi tout simplement être associé à une peur du bébé au moment de la tétée, due par exemple à une réaction vive de votre part, cri, sursaut, par exemple, si votre bébé vous a pincée fortement ou mordue, ou bien à une douleur du bébé, otite, poussée dentaire, aphtes, muguet, un problème anatomique comme la forme du palais.
  • il peut encore être lié à un changement d’odeur de vos seins, changement de votre savon, de votre crème, par exemple, à un engorgement ou mastite, changement du goût du lait qui devient salé.
  •  une situation inhabituelle pour le bébé peut générer chez lui un stress, les situations de déménagement, vacances, deuils, par exemple, sont parfois en lien avec cette réaction.

 

Que faire ?

  • Une tétée à un moment de calme en favorisant l’intimité et la pénombre. S’il est très jeune, proposer le sein dès les signes d’éveil ou pour l’endormir, si vous avez dû le nourrir autrement qu’au sein.
  • le contact avec votre bébé sera favorisé le plus souvent possible, en peau à peau ou habillé, porté. Vous pouvez vous baigner ensemble pour favoriser ce peau à peau et l’accès aux seins.
  • le plus important est que votre bébé retrouve d’abord le côté rassurant de la tétée qui lui permettra de trouver ou retrouver le plus facilemet possible la capacité de prendre le sein sereinement.
  • vous pouvez faire perler du lait sur le mamelon pour l’aider.
  • si votre bébé nouveau-né ne semble pas trouver le sein, s’énerve et s’agite, c’est peut-être la position qui ne lui convient pas, vous pouvez essayer de changer de position. En vous détendant et en adoptant des positions qui l’aident, en lui parlant de votre voix si douce, il réapprendra à avoir confiance et plaisir. C’est une question de patience et de persévérance.
  • N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel ou à une association de soutien à l’allaitement, si la situation perdure.

Vous pouvez rencontrer d’autres situations délicates, non listées dans ce site, tous les cas de figure, ne peuvent être développés. Il est important de retenir d’aller solliciter un professionnel compétent en allaitement ou une association de soutien, pour tout problème resté sans solution, malgré les conseils du site. Sachez qu’un échange, une observation de tétée par un spécialiste vous sera d’un grand soutien, même si vous pensez que vous vivez un problème mineur. 

 

 La prise de poids insuffisante

Que ce soit une réalité ou une simple crainte de votre part ou de votre entourage, envisager une prise de poids insuffisante de votre bébé peut être bouleversant, vous inquiéter et/ou endommager votre confiance et votre motivation.

  • Faire le point objectivement sur la situation est le premier réflexe utile.
  • au préalable, vous pouvez retenir qu’il n’y a pas de « mauvais lait » ou de lait « pas assez nourrissant » et que plus de 90% des mères peuvent produire du lait en quantité nécessaire pour leur bébé, les autres cas sont rarissimes et liés à des circonstances très particulières. Cependant, il peut exister des bébés qui ne reçoivent pas tout à fait assez de lait en lien avec une efficacité insuffisante de leur tétée ou une fréquence insuffisante des mises au sein, par exemple.

 

Quelques repères pour vous guider,

bien que le suivi par un professionnel soit alors indispensable.

Le nouveau-né à terme et en bonne santé qui connaît un allaitement optimal :

Le poids ne sera pas non plus le seul facteur à observer ; il reste cependant un indicateur de ce qui se passe pour évaluer la mise en place de l’allaitement afin que vous puissiez réaliser votre projet sans souci.

Dans les cas où la prise de poids de votre bébé est insuffisante, il est alors souhaitable de revoir la conduite de l’allaitement avec un professionnel formé à cela. Bien souvent, il s’agit de l’impossibilité temporaire de votre bébé à être pleinement efficace. A n’importe quel moment de l’allaitement, il y a des solutions pour y remédier.

L’observation d’une ou plusieurs tétées et l’examen médical seront nécessaires dans tous les cas, afin d’éliminer un problème sous-jacent.

Vous entourer de personnes compétentes, soutenantes et réconfortantes vous permettra de retrouver le chemin d’un allaitement plaisant et épanouissant.